Portrait-Christophe

L'auteur

Originaire de Suisse, j’ai grandi au sein d’une famille nombreuse et vis aujourd’hui près de Genève, une région que j’adore.

Grand voyageur, polyglotte, sportif, touche-à-tout et curieux, j’aime la diversité et les imprévus. A seize ans, je suis parti vivre dans une famille américaine dans le Vermont, depuis j’aime les couleurs d’automne et les routes sans fin. Fan de Coluche, j’ai commencé à écrire par envie de faire rire puis, après un grave accident de la route, par nécessité.

A côté de mes études, puis de mon travail, j’ai collaboré à la réalisation de courts métrages, fait des mises en scène, écrit cinq scénarios en collaboration avec Kristine Greenaway, une écrivaine canadienne, et accompagné des écrivains dans leurs projets d’écriture. Ce qu’il me reste de cette expérience ? Le besoin d’écrire une histoire bien ficelée avec des personnages forts.

L’écriture a ceci de particulier qu’elle se pratique dans une solitude peuplée de mille mondes.
Lorsque j’écris la vie d’un personnage, je compose une variation de moi-même.
Ecrire des romans, c’est donner un espace à des personnages qui étaient jusque-là coincés dans votre cerveau. C’est comme les libérer de votre chair.
Writing by hand connects my heart to my head. Kristine
Il faut toujours se méfier des personnages trop forts, ils vous vampirisent, vous et les autres personnages.
Un café, un rayon de soleil qui éclaire le vieux balcon en bois, mes personnages s’agitent et commencent à peupler ma tête, mon corps, l’envie de les faire vivre me saisit, j’avale mon café et je plonge dans l’autre monde.
Parfois, il faut écrire très vite, d’un souffle, pour rester au contact de notre inspiration.
J’aime voir mes personnages comme une balle de tennis, parfois ils rebondissent et me surprennent, parfois ils sortent du cadre et disparaissent.
En automne et en hiver, l'écriture vient plus facilement, l'inspiration se dépose en nous comme la feuille brunâtre se colle sur l'étang givré.
Ecrire un roman, c'est improviser sur un temps long.
When I’m in the zone, my characters speak for themselves and I scramble to take dictation. Kristine
Ecrire à la main est une expérience rare aujourd’hui. Pourtant, la plume qui glisse sur le papier et qui, dans un chuintement, dessine notre pensée, c’est l’acte de création le plus simple qui soit.
Lorsque j’écris, la sensation est semblable à celle du footballeur qui doit jouer les prolongations : dos au mur, je joue sans filet.
Mes livres me permettent de vivre des choses que la vie ne me permet pas.
Les personnages que je crée m’accompagnent de longs mois, voire des années, parfois même pour toute la vie. C’est dire si je les aime.
Ce qu’il y a de magique avec les personnages que l’on crée, c’est qu’ils nous invitent dans leur monde.
I savour writing that gives me a taste of the past. Kristine
L’écriture est à l’âme ce que l’objectif est à l’appareil photo.
L’écriture, c’est mes doigts qui pianotent sur un clavier ou une plume qui prolonge mon bras, c’est une activité physique, l'écriture est une expérience physique, sensorielle.
Créer un personnage, c’est comme rencontrer un ami.

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SEA-Editeurs, 2001, 125 pages.
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